
Quelque part, là-haut, il y avait un manque d'ozone
Actuellement, parmi nos préoccupations majeures, figure en bonne position le réchauffement climatique.
Mais lorsque j'étais ado, dans les années 1970/1980, l'un de nos problèmes majeurs était le trou dans la couche d'ozone.
C'était le sujet anxiogène de l'époque qui promettait moult catastrophes si la race humaine restait les bras croisés !
La couche d'ozone se situe dans la stratosphère (entre 15 et 40 km d'altitude) et contient une assez forte quantité d'ozone (d'où son nom 😄).
Mais cette couche d'ozone (également dénommée ozonosphère) a un rôle très important : celui de filtrer les rayons solaires ultraviolets qui peuvent nous être très préjudiciables ! Sans elle, l'existence de la vie sur notre Terre pourrait tout simplement être remise en cause !
Or, la Communauté scientifique d'alors a constaté qu'un important trou se formait dans la couche d'ozone située au-dessus de l'Antarctique. ☠️
Autant vous dire l'importance de cette problématique, à l'époque, et le fort battage médiatique qui s'en est suivi.
Ce "trou" trouve sa cause dans la réduction de l'ozone du fait de la présence de composés chlorofluorocarbures (CFC) et/ou hydrochlorofluorocarbures (HCFC) qui réagissent avec l'ozone pour former des molécules inactives.
Ces CFC-HCFC étaient utilisés, notamment, dans les bombes aérosols, les réfrigérateurs, les climatiseurs, ... autant dire à très grande échelle.
Moins d'ozone = moins de protection = davantage de dangers d'extinction de la vie. 😵
Les gouvernements du monde entier se sont engagés à réduire les émissions de CFC-HCFC dans le cadre du Protocole de Montréal signé en 1987.
Bien entendu, il y a eu de nombreux amendements par la suite mais toujours allant dans le sens de l'élimination progressive de l'utilisation et de la production des produits utilisant les CFC et/ou HCFC.
De nos jours, force est de constater, que cet accord international a entraîné une réduction de la taille du trou de la couche d'ozone.
Mieux, cette fameuse couche devrait être entièrement reconstituée d'ici une quarantaine d'années.
Toujours plus fort : l'accord de Montréal a permis de lutter contre le réchauffement climatique en évitant que celui-ci progresse de quasiment 1 degré.
Il faut néanmoins rester bien vigilants vis-à-vis de ce trou d'ozone mais le côté positif, outre sa réduction, est de constater que face à un danger planétaire les humains parviennent - parfois - à se parler et à trouver des solutions intelligentes.
Espérons qu'il en sera de même pour lutter contre le réchauffement climatique et toutes les catastrophes induites que cela nous amène.
Il y a urgence !