Feeling the Divine writings of Nature

Can we talk about the gods of Nature or 'only' about the divine nature of Nature ? I know that depending on where you look in the world, spirituality is either growing, continuing to grow or has been totally wiped out by atheism, which for me, I'm sorry to say, is a real negation of what makes us human. What human animals do in relation to other animals is "believe".

And no, we don't "believe" in science. 

Science is a field where the consensus is constantly changing and migrating, and where the cards are reshuffled every day, as a matter of principle and as discoveries and advances are made.

Basically, I had begun by titling this article 'Trying to Decrypt the writing of the Gods of Nature', but in the end, that doesn't seem quite right and it's the term 'decrypt' that I have the most difficulty with.

It makes me think of the researchers who want to understand everything, and decode the human genome in particular. Of course, the primary desire is to cure incurable diseases, and that's all very laudable, but very often, and all too often, these discoveries become distorted over time, and such advances end up backfiring on the people.

That's partly why I prefer the term 'feel'. Because what is beautiful for what it is - and nothing more - we don't try to understand it, analyse it or rationalise it.

You feel it, observe and admire it.

I may be a European, nurtured on the decaying values of my continent, but my world is still populated by spirits, forms and manifestations of the divine.

 All you have to do is open your eyes. 

That's what the labyrinthine writings left in the sand by the tide that I saw every day on the beaches of Brittany reminded me of. And even though I took great pleasure in making these images - always equipped with my Nikon D5500 and its Sigma 17-70mm lens - I had the simultaneous impression of acting like a voyeur... Much more so than if I were taking photos of people in the street, for example. Go and find out why.

Patterns that repeat themselves, and in the end, in even ten centimeters of one of these grooves, that tells you that the whole Universe is there and can be approached without disappointment.

The most materialistic will object that there is nothing there but sand and marks left by the receding water. That's their right, and I don't deny them it.

Others will simply see nothing...

But I, and I hope some of you, see in it everything that our fragile existences can represent, we human animals, who have the choice between the divine or the diabolical. With all the nuances in between, of course !

Thank you for visiting, and I hope you all have a lovely day,

<3

@anttn

All texts and images are my own.

Peut-on parler des dieux de la Nature ou bien 'seulement' de la divine qualité de la Nature ? Je sais que suivant les parts du monde, la spiritualité est soit en pleine croissance, en continuation ou bien totalement battue en brèche par l'athéisme qui est pour moi, désolé de vous le dire, une véritable négation de ce qui nous caractérise en tant qu'humains. Ce que font les animaux humains par rapport aux autres, c'est bien de croire.

Et non, on ne croit pas en la science. 

La science est un domaine où le consensus est en perpétuel évolution, migration et où les cartes sont justement, par principe et au gré des découvertes et avancées, rebattues tous les jours.

Au fond, j'avais commencé par titrer cette article "Trying to Decrypt the writing of the Gods of Nature", mais finalement, cela ne me semble pas tout à fait juste et c'est surtout le terme de 'décrypter' avec lequel j'ai le plus de mal.

En effet, cela me fait alors penser aux chercheurs qui veulent tout comprendre, et justement décrypter le génome humain. Bien-sûr, les désirs premiers sont de guérir des maladies incurables et cela est fort louables, mais bien souvent et trop surtout, ces découvertes se dénaturent avec le temps et telle avancée finit par se retourner contre le peuple.

C'est en partie pour cela que je préfère finalement, le terme de 'sentir'. Car ce qui est beau pour ce qu'il est - et rien de plus - on ne cherche pas à le comprendre, à l'analyser et à le rationaliser.

On le sent, on l'observe et on l'admire.

J'ai beau être un Européen ayant été nourri aux valeurs en perditions de mon continent, mon monde reste peuplé d'esprits, de formes et de manifestations du divin.

 Il ne suffit que d'ouvrir les yeux. 

C'est ce que m'on évoqué ces écritures labyrinthiques laissées dans le sable par la marée et que j'ai vues chaque jour sur ces plages de Bretagne. Et même si j'ai pris beaucoup de plaisir à faire ces images - toujours équipé de mon Nikon D5500 et de son objectif Sigma 17-70mm - j'ai eu l'impression simultanée d'agir comme un voyeur... Bien plus que si je prenais des gens en photos dans la rue par exemple. Allez comprendre pourquoi.

Des motifs qui se répètent et au final, dans ne serait-ce qu'une dizaine de centimètres d'un de ces sillons, qui vous dit que l'Univers tout entier s'y tient et peut être approché sans déception.

Les plus matérialistes objecterons qu'il n'y a là que du sable et des marques laissées par l'eau qui se retire. C'est leur droit et je ne leur dénie pas.

D'autres n'y verrons tout simplement rien...

Mais moi, et j'espère certains d'entres vous, j'y vois tout ce que peuvent représenter nos fragiles existences, à nous animaux humains, qui avons le choix entre le divin ou le diabolique. Avec toutes les nuances entre les deux bien entendu !

Merci pour votre visite, je vous souhaite une très belle journée à tous,

<3

@anttn

Tous les textes et images sont les miens.